Éditorial

Dans tel ou tel numéro de Villes-Univers, on a évoqué déjà le bénévolat mais d’une façon générale. Cette fois, nous allons   essayer de cerner quelques aspects du quotidien des bénévoles.

 

Mais cet édito ne prétend pas à l’exhaustivité.

 

Aux différents forums qui ont eu lieu début septembre dans la plupart des villes alentour, Asnières, Gennevilliers, Bois-Colombes par exemple, de nombreuses personnes se sont renseignées à des stands très divers, proposant des activités de tous ordres.

Dans la plupart des stands, des affichettes fleurissaient demandant sous des formes plus ou moins humoristiques des bé-né-voles.

 

Bien-sûr des acteurs importants par leur nombre et leur ancienneté comme La Croix-Rouge, la Protection civile, les Restos du Cœur recrutent assez facilement des bénévoles.

Les religions incitent leurs croyants à participer à une aide auprès de ceux qui sont en difficulté ; localement le Secours Catholique ou la mosquée El Nour agissent dans un esprit de partage. Des bénévoles s’occupent des aumôneries des hôpitaux et EHPAD, nombreux dans nos villes.

Il n’y a pas d’âge pour s’engager : des associations d’étudiants le prouvent, œuvrant dans le soutien auprès de plus jeunes ou par le biais du BdE (bureau des élèves) qui valorise leurs engagements de proximité, en particulier.

 

Cependant souvent les bénévoles sont des retraités qui disposent enfin, de plus de temps et mettent leurs compétences au services de projets qu’ils soutiennent ainsi concrètement. La variété des formes de ces bénévolats est impressionnante et touche tous les domaines de la vie locale. On trouve ainsi des amicales de quartiers (Freyssinet), de l’aide aux devoirs (les Chardons), la lecture aux petits, des clubs de randonnée ou du 3ème âge (AGIR) ou pour des causes comme l’environnement, la déléguée à la défenseure des droits ou le commerce équitable (Artisans du Monde).

 

Les joies éprouvées en devenant ou en étant bénévoles sont multiples et surprenantes. Elles sont multiformes et pas toujours exprimées, mais bien réelles.

 

Pourtant ce qui freine certaines personnes dans ces demandes de bénévoles est un risque réel, même s’il ne faut pas le voir comme trop lourd. Ne va-t-on pas être trop occupé ? L’ambiance sera-t-elle sympa entre les bénévoles ? Est-ce que je serai assez compétent(e) ? Beaucoup de gens posent ce genre de questions quand ils sont abordés pour rejoindre une association.

 

Dans d’autres cas, ce sont les personnes, elles même qui se proposent spontanément en contactant des organismes comme France Bénévolat qui ont des antennes dans toute la France.

 

Mais il existe encore une autre forme de bénévolat, carrément informel : les grands-parents.

Ceux-ci sont sollicités pour une aide régulière ou « en cas de ... ». Quelques fois, ils déménagent pour être plus près de leurs enfants et surtout de leurs petits-enfants.

 

Et Villes-Univers ? Bien-sûr qu’elle existe maintenant depuis trente ans grâce à des bénévoles de tous âges et de compétences variées.

Les générations se suivent mais portées et animées par cette devise « Pour que Français et étrangers ne restent pas étrangers les uns aux autres. »

 

Nous accueillons avec plaisir toutes les bonnes volontés au sein de Villes-Univers. N’hésitez pas à vous manifester, à parler de l’association autour de vous.

                                                                                                                Marix J.