Éditorial  

"L'alphabétisation, ça ne devrait pas être seulement du lundi au vendredi"

 

C'est une remarque que nous ont adressée plusieurs personnes, il y a bientôt deux ans.

 

En effet, de nombreux cours d'alphabétisation sont proposés le soir ou en matinée, mais ils ne répondent pas totalement aux besoins.

 

Certains  de nos auditeurs passent entre 1h30 et 2h dans les transports le matin, et autant le soir. Après avoir utilisé le métro, le RER  ou le bus, on ne peut pas envisager de suivre des cours en fin de journée.

 

Ce constat, partagé avec d'autres formateurs, a amené cette question :

Comment faciliter l'apprentissage et l'amélioration de la connaissance du français à un autre moment?

 

La réponse "évidente" a été de proposer des cours le samedi matin.

 

Mais une nouvelle question s'est posée : qui acceptera(it) de consacrer deux heures hebdomadaires bénévolement tous les samedis?

 

Pour répondre à cette nouvelle interrogation, le mieux est de s'engager à assurer un cours par mois. C'est ainsi que nous fonctionnons depuis début octobre 2018.

 

Nous sommes une dizaine de formateurs; nous fonctionnons en binôme, ou parfois à 3 ou même 4.

 

Après chaque séance, nous informons les autres formateurs des sujets abordés, des méthodes utilisées et nous proposons des techniques d’apprentissage.

 

La plupart de nos 12 apprenants sont assidus à nos cours.

 

Quant à l'ambiance, elle est plus que détendue, les fous rires ne sont pas rares et les après-cours durent parfois pour le plaisir.

 

La Maison des Femmes qui a été très tôt informée de ce projet nous envoie des personnes particulièrement intéressées par ces cours du samedi. Le bouche à oreille fonctionne aussi.

 

Il serait question d'ouvrir un second cours dans un autre lieu. Pourquoi pas ?

 

                                                                                    Marix