Bulletin 116/3/6

Migrants, déplacés, réfugiés, ces mots qualifient les populations qui fuient la guerre, la pauvreté et de plus en plus, une terre qui ne les nourrit plus, conséquence du changement climatique. Ces déplacements forcés recouvrent de nombreuses situations très différentes et selon leur cause, ces  millions de personnes concernées verront leur cas examiné avec bienveillance ou défiance. 


Réfugiés. Des premiers dissidents du bloc soviétique au demandeur d’asile actuel, fuyant son pays pour trouver un travail et manger à sa faim, il y a en effet un monde. Le statut de réfugié est défini par la convention de Genève de 1951 qui a été signée par 147 pays. Ces Etats reconnaissent le droit d’une personne à être protégée par un autre Etat que le sien lorsqu’elle craint avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. 
 
Déplacés. On parle de déplacés quand il s’agit de personnes obligées de quitter leur lieu d’origine tout en demeurant dans leur pays. Le déplacement peut avoir pour origine un conflit armé, la violation des droits de l’homme, une catastrophe naturelle ou écologique. 
Actuellement, la Syrie est le pays qui compte le plus de déplacés et de réfugiés.

 
Migrants. Plus de 200 000 réfugiés et migrants franchissent chaque année la Méditerranée. Plusieurs milliers n’ont jamais atteint l’autre rive… Rien ne distingue a priori un réfugié d’un migrant. Pourtant, les autorités du pays où il posera  le pied, si tout se passe bien, chercheront à distinguer celui qui ressort du statut de l’asile de celui qui souhaite gagner sa vie, donc qui relève de l’immigration économique. Pour ce dernier, la reconduite à la frontière est le plus souvent requise alors que l’autre bénéficiera peut-être du statut de réfugié au terme d’un parcours long et difficile, tant les deux situations s’entremêlent. 
(
interview RFI 19 juin 2015 relayée  par Tweeter)

 

L’organisme international en charge des réfugiés est le Haut Commissariat aux Réfugiés, basé à Genève HCR ou UNHCR = United Nations Refugiee Agency         

 

www.unhcr.org/fr

L'OFPRA est l’établissement public français, qui compte environ 800 agents, chargé de l'application des textes français et européens ainsi que des conventions internationales relatifs à la reconnaissance de la qualité de réfugié, d'apatride et à l'admission à la protection subsidiaire.

Depuis 2010, l'OFPRA est placé sous la tutelle financière et administrative du ministère de l'Intérieur. l'OFPRA exerce trois missions essentielles :

Une mission d'instruction des demandes de protection internationale sur la base des conventions de Genève de 1951 et de New York de 1954.

Une mission de protection juridique et administrative à l'égard des réfugiés statutaires, des apatrides statutaires et des bénéficiaires de la protection subsidiaire.

Une mission de conseil. Il rend un avis au ministre de l'intérieur sur le caractère manifestement fondé ou non d'une demande d'autorisation d'entrée sur le territoire français au titre de l'asile. 

 

Pour une information plus approfondie, consulter la ressource ci-dessous :

www.ofpra.gouv.fr/glossaire